Ce film ressemble au paradis, belles chansons et bonheur. Et ça fait vraiment du bien, ça donne le moral ! superpim (sur Allo-Ciné) ""Do le do, il a bon dos, ré, rayon de soleil d'or..." Deux jours après avoir vu pour la première "La mélodie du bonheur", je murmure toujours ce refrain entêtant. Mais quelle surprise, mes amis, quelle surprise! Un soir comme tant d'autres, je décidais de ne pas me prendre la tête et de regarder un film léger. "La mélodie du bonheur" me paraissait tout indiquée, mais autant dire que je ne m'attendais pas à quelque chose de mirobolant. C'est au bout de quelques minutes que le miracle opère: ce film distille une telle légèreté, un tel entrain qu'on est happé par la magie envoûtante du récit. Du récit certes, mais avant tout des chansons, sublimes et "rafraîchissantes". Et il serait inutile de nier que la principale artisante de ce grand bol d'air frais n'est autre que Julie Andrews, en gouvernante délicate, délurée, et ma foi, fort bonne chanteuse. Bien sûr, parfois je n'ai pas pu m'empêcher de rire, au beau milieu d'une chanson, car on est tellement peu (ou plus) habitué à cette atmosphère innocente voire naïve. .../...Bien sûr, les stéréotypes m'ont paru ridicules au premier abord. Mais il n'empêche que cette histoire est passionnante. Oui! Et même vers la fin elle acquiert une dimension dramatique avec la montée du nazisme, qu'on oublie dans un grand sourire (de bonheur dirais-je?) De même que les chansons nous emmènent vers les nuages, de même l'histoire nous ramène vers notre coeur, et c'est ce mélange hors du commun entre l'aérien et le profond qui rend ce film si exceptionnel. Ce serait négligé un autre talent du réalisateur, avec des prises de vue magnifiques, qui dévoilent leur beauté lors des chansons: scène de la colline par exemple. Bref, "La mélodie du bonheur" est un film unique, qui a très bien vieilli, dans un monde désabusé et parfois cynique, fait figure de rayon de soleil. Mais il y a une chose très importante qu'il me faut absolument dire: pour apprécier pleinement ce film, il faut avoir gardé son âme d'enfant, ou à défaut, savoir la retrouver." Nijal (sur Allo-Ciné)