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LA GRANDE COURSE AUTOUR DU MONDE

The Great Race

En 1908, à New York, deux casse-cou professionnels et rivaux s'engagent dans la première course automobile New York - Paris, via l'Alaska, la Sibérie et toute l'Europe. Maggie Du Bois, championne de l'égalité des sexes, réussit à participer à l'évènement comme reporter d'un quotidien new-yorkais.

Burlesque, jubilatoire, mouvementé, inventif, jamais vulgaire, très intelligent.

(Me) l'offrir !
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REALISATEUR

Blake Edwards

ACTRICES ET ACTEURS PRINCIPAUX

Tony Curtis, Natalie Wood, Jack Lemmon

PAYS

USA

FILM BONHEUR
17 févr. 1966
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LA BANDE

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Tout le préambule de cette course autour du monde ne tourne qu'autour de parades désopilantes exécutées merveilleusement par une caricature de mode, le grand Leslie, contrecarré par des tentatives de remises à niveaux sans cesse avortées d'un hargneux destiné aux glissades perpétuelles. Les deux camps sont un partenariat à la frontière d'une terre inconnue, celui qui réussit tout ne peut ressentir le désespoir continuel de l'échec du second et inversement. La perfection et son inverse s'affrontent sur un terrain mêlant réussites et échecs cuisants répétitifs, le professeur Fatalitas adepte de la déroute à temps complet valorise ses prestations navrantes par de fantastiques casses gueules dignes du Guinness. Cette méchanceté bête et simpliste corrigeant elle-même les outrances de son propre disciple stimule la tolérance et la sympathie acquise envers cet incorrigible petit bonhomme en noir dont les coups lui sont éternellement retournés par un éternel vent contraire, ses malchances en chapelet attise une compassion morale en puissance. Fatalitas est d'une bétise presque délicieuse sur le marché de la gloire où les stéréotypes font scintiller les dents des plus beaux au soleil. Le noir contre le blanc ceci sur des milliers de kilomètres par tous les temps, désastres et incompétences à perte de vues sous une pluie de gags avec en prime une gigantesque bataille de tartes à la crème, hommage à deux autres adeptes de la gamelle perpétuelle, Laurel et Hardy. Ce film extrêmement drôle de bout en bout est presque Kantien, il définie comme grandeur négative l'échec se débarrassant d'une antinomie pesante pour devenir par une certaine équivalence exécutoire l'égal mais inverse de la réussite. Fatalitas le prouve le nez dans le crottin par cette phrase : « Voilà un exploit que le grand Leslie n'est pas près de réussir ». Le bon et le méchant sont enfin réunis par la complémentarité d'un seul verbe « séduire » chacun avec leurs armes respectives qui finalement ne sont que le principe de l'univers, deux forces contradictoires mais complémentaires. Jipis (sur Allo-Ciné)

Un film que j'adore depuis que je suis gamin. Avec un Blake Edwards en pleine forme, un Jack Lemmon bien délirant et un Tony Curtis éclatant. Rajoutez Nathalie Woods hyper sexy en guépiêre, bas noirs et couverte de créme, en cadeau Peter Falk et Ross Martin (Gordon dans les mystères de l'ouest). Et pour finir c'est grâce à ce film que Hanna et Barbera ont crées les fous du volant, c'est vous dire !! ah oui, derniere cerise : musique de Henri Mancini. Kokkor_Hekkus (sur Allo-Ciné)

Un chef d'oeuvre absolu, le second meilleur film de Edwards après "The Party". Burlesque, jubilatoire, mouvementé, inventif, jamais vulgaire, très intelligent, doté d'un scénario remarquablement bien écrit, et superbement bien réalisé et interprété...Non, vraiment, un chef d'oeuvre absolu ! Jack Lemmon est hilarant, Tony Curtis, héroïque, Natalie Wood, craquante, Peter Falk, excellent. Sublime. ClashDoherty (sur Allo-Ciné)

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